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wicca, pas à pas vers la magie

La vie est ici et maintenant. Suivez moi sur mon chemin de sorcière et partageons...

Trois sous le regard d'Hécate

Trois sous le regard d'Hécate

Il m’a fallu longtemps pour pouvoir parler du Sabbat de Litha.

Pour dire à quel point la vie est plus brillante quand on se retrouve au cœur de la forêt, seules, sous la lune d’Hécate.

Nous étions à la croisée d'une route sombre et lumineuse.

Trois femmes puissantes au rendez-vous de la nuit.

J’aime ce moment, l’instant où nous nous engageons sur le chemin.

Pas à pas de sorcières nous rejoignons la clairière. Et puis….

Et puis tout.
Et puis la vie, les mots anciens, les confiances, l’abandon et la conscience.

Notre cercle était fort et perméable au bien. Le feu de Litha nous a entouré heure après heure. Parfums puissants au rythme des encens.

Les plantes, la nature partout. Des brassées d’armoise, le thym, la menthe, la sauge, tout nous a porté, tout nous a aimé.

Nous sommes devenues la nuit, la lumière argentée, les silences et le cri.

Les pins dressés, morts et vivants, les pieds de cerfs, de sangliers, les mares sombres, la douceur et le vent, l’attente, le feu, le ciel mouvant, tout était là.

Une sorcière est venue cette nuit de Litha. Elle a murmuré les mots et a franchi le pas. Pour devenir païenne, tisser sa toile, enraciner ses pieds et envoler ses bras. Elle a rejoint hier et demain. Ouvert son âme à l’âme de nos sœurs, parlé aux arbres, à la Terre, à Aradia et au Grand Chêne, reçu l’Athamé, trouvé son nom et mêlé sa voix à nos voies.

Une autre était là. Premier Sabbat, la wicca pas à pas. Avec nous elle a murmuré, crié, chanté, hurlé, fait jaillir le sauvage et cherché les secrets qui dorment dans nos cœurs et veulent être réveillés.

Trois païennes dans la forêt sombre. Nous avons brûlé nos peines et nous nous sommes promises à la vie.

Quand la nuit s’est achevée nous avons remercié et nous sommes rentrées.

C’est tellement étrange de quitter le cercle. Tellement décalé. La norme est dans cette clairière.

Il y a des fils qui nous retiennent ; et des envies de rester.

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